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La pénurie d’essence et de gaz fait craindre aux français un avenir sombre et une mobilité qu’il va falloir repenser entièremmment si ils veulent conserver une autonomie suffisante. Mais quelles sont les alternatives à l’essence ? peut-on s’en passer dès aujourd’hui ? et quelles seront les solutions utilisées dans les voitures de demain ? on vous explique tout dans cet article :
La voiture au thorium : plus besoin d’essence !
Cette source d’énergie alternative pourrait être étendue à l’industrie automobile car il s’agit d’un concept peu coûteux et disponible en grande quantité. Il suffit de 8 grammes pour alimenter un véhicule pendant plus de 100 ans. Ce concept est révolutionnaire et offre de nouvelles perspectives à une autre source de carburant.
À une époque où le prix des carburants augmente et où les réserves de pétrole diminuent, le thorium ouvre la voie à de nouvelles alternatives pour les décennies à venir. L’utilisation de cet élément via l’utilisation d’un réacteur nucléaire est pour l’instant la solution la plus fiable pour faire face à la pénurie de pétrole dans le futur. D’ailleurs, certains pays comme la Chine, l’Inde, le Japon, ainsi que les Etats-Unis et la France ont déjà repéré ce concept. En effet, son application est en cours de test dans ces nations.
En raison de l’abondance des réserves de thorium, la ressource énergétique serait environ 500 fois plus grande que les réacteurs actuels. Sur la base du taux de production actuel, le potentiel de stockage peut être estimé à des milliers d’années.
L’utilisation de combustibles nucléaires liquides peut être utilisée pour créer la solution chimique des combustibles fossiles. En d’autres termes, nous n’avons pas besoin d’éliminer les déchets radioactifs. Et cela sans parler du transport de ces déchets radioactifs, qui peut être une cause d’accidents industriels.
Le Bio Diesel aux micro-algues : le carburant du futur ?
Ce sont les espèces végétales les plus répandues sur la planète : on trouve un million de microalgues dans les océans et les rivières. Demain, on pourra les transformer en huile ! Celles qui sont les plus concentrées en acides gras sont naturellement chargées d’huile légère qui peut être facilement extraite par une simple pression. Il suffit d’un peu de raffinage pour produire le bon vieux sans-plomb. Des brevets existent déja => source.
Mais il reste encore du chemin à parcourir. Actuellement, l’huile produite par les sites d’essai se vend environ 20 euros le kilo. Après raffinage, le coût du super litre est de 15 euros. La course est lancée dans le monde entier pour abaisser ce coût à un niveau raisonnable.
Diverses méthodes sont en cours d’évaluation pour augmenter les rendements. Toutes les usines pourraient être alimentées par le CO2 récupéré dans les cheminées d’usine ou par l’azote, les phosphates et les matières organiques présents dans les eaux usées.
Les carburants de synthèse : une alternative durable ?
Les e-carburants, aussi appelés électrocarburants, ou simplement carburants synthétiques sont les carburants fabriqués artificiellement avec la technologie “Power-to-X” à partir de la même base : l’eau. Grâce à un processus appelé électrolyse, qui est initié à l’aide d’électricité provenant de sources renouvelables, l’eau est séparée en oxygène et en hydrogène vert.
L’hydrogène, via le processus de synthèse “Fischer-Tropsch”, est incorporé au dioxyde de carbone de l’atmosphère ou stocké par la technologie de capture, d’utilisation, de stockage et d’utilisation du carbone et crée un gaz qui, selon le processus chimique de synthèse et de raffinement ultérieur, est transformé en carburant synthétique.
Pour constituer une alternative durable aux groupes motopropulseurs électriques, l’hydrogène qui réagit avec le dioxyde de carbone doit être créé par un processus d’électrolyse “vert” faisant appel à des sources d’énergie renouvelables.
Et si on transformait le CO2 en carburant ?
Les voitures électriques : une source d’énergie décarbonée ?
Il y a actuellement en France environ 250 000 voitures électriques (avec batteries) sur l’ensemble du parc automobile français.
Les experts estiment qu’avec l’ajout de 10 millions de véhicules électriques, la quantité d’électricité consommée augmentera de 5 % (40 TWh). On s’attend également à ce que d’autres applications soient électriques (par exemple, les applications industrielles à forte consommation d’énergie ainsi que les pompes à chaleur pour le chauffage des habitations), ce qui augmentera la consommation d’électricité.
L’effet positif sur l’environnement du passage massif aux véhicules électriques ne sera donc renforcé que si la production d’électricité à partir de centrales à gaz est réduite au maximum. Cet objectif peut être atteint en développant l’utilisation des sources d’énergie renouvelables (principalement le vent et le soleil) et en utilisant les centrales nucléaires existantes qui peuvent produire de l’énergie à faible teneur en carbone à tout moment, même lorsque le soleil ne brille pas ou que le vent ne souffle pas !
L’avenir est aux véhicules électriques et aux sources d’énergie décarbonées (énergies renouvelables et énergie nucléaire) pour alimenter les voitures électriques du futur.
Les voitures à hydrogène : un plein trop cher pour l’instant
L’hydrogène disponible pour les automobilistes est actuellement “vendu dans les stations-service pour un coût qui se situe entre 12 et 15 euros par kilogramme” et le nombre de stations où les automobilistes peuvent remplir leur réservoir est incroyablement faible ( il y a seulement 120 pompes à travers l’Europe et environ 30 pompes en France).
Au-delà des infrastructures de recharge, de nombreux obstacles entravent la progression des voitures à hydrogène. La production, le transport et l’efficacité globale de cette source de carburant n’en sont que quelques-uns, sans compter l’impact environnemental résultant de la production du carburant et de la logistique.
Du côté des constructeurs automobiles, la progression du développement des véhicules à pile à combustible est également entravée par la pression exercée pour introduire des voitures 100 électriques plus faciles à vendre afin de réduire les émissions moyennes de CO2 de la gamme et d’éviter de lourdes amendes. Si l’on assiste à un boom des véhicules à hydrogène, cela ne se produira pas avant la prochaine décennie, tout au plus.
